La paresse à Koh Phangan !

26 janvier 2016

Au petit matin, un inconnu à poil doux s’est invité chez nous. Il a de beaux yeux verts et un pelage tout moelleux. Il sent bon le gros chat et dort tout le temps. Il ne s’est pas fait prier pour s’installer en plein milieu du lit des garçons, au détriment de Guillaume qui n’a pas arrêté d’éternuer !

Je l’ai appelé Thackery Binx (en hommage au chat gentil et protecteur dans Hocus Pocus). Thackery Binx a rendez-vous 22 heures sur 24 avec Morphée. Il ne demande pas de câlin, mais quand on lui en fait, il ronronne un peu et montre son ventre pour qu’on le gratte. Il ne ronchonne jamais. Il se fiche de tout. On l’a testé. On a décidé de l’embêter un peu en mettant le plus d’objet possible sur lui (dans la limite des stocks disponibles), mais il ronronnait toujours.

J’ai dormi la tête sur son bidon et il m’a fait un bisous… Avant de se rendormir.

Il a trouvé sa place dans la colloc. La meilleure ! Couché au milieu du lit, pour dormir, dormir, dormir. Et quelques fois aller boire dans sa gamelle, où l’eau minérale l’attend. Hé ouais. Le chat de luxe.

En parlant de colloc… Voici à quoi ressemble un jour normal dans une colloc de geek ! Maiiis non. Ce ne sont que des messieurs qui travaillent sur internet. Pratique, pratique !

Journée productive pour le travail. En fin de journée, les garçons sont allés se baigner dans les cascades de l’île. J’ai préféré rester dans ma bulle pour continuer à avancer sur mes projets personnels, pour chouchouter Thackery Binx, et surtout, pour me lancer à la recherche d’un bol tibétain (également appelé : un bol chantant). J’en ai un à la maison en France, ses sons me relaxent beaucoup. J’aurais dû l’apporter avec moi, je ne pensais pas que ça allait me manquer autant ! J’ai eu l’espoir d’en trouver un ici, mais que nenni… Eh ben tant pis !

Ces bols tibétains sont fabriqués de cuivre ou de bronze. Selon la tradition tibétaine, un alliage de sept métaux est indispensable à sa création afin de profiter pleinement des vertus thérapeutiques du bol (les sept métaux différents représentent les sept chakras et/ou les sept corps du système solaire). Afin de faire chanter son bol, on peut frapper son flanc extérieur avec un maillet de feutre, style ‘gong’, ou bien tourner lentement le maillet autour de son flancs extérieur. Lorsque le mouvement est bien contrôlé, une onde fait vibrer le bol et émet des sons purs et harmonieux. Le bol chantant est principalement utilisé lors de cérémonies d’offrandes, de prières ou de méditations.

Je reviens donc les mains vides à la maison, retrouver le chat qui dort – bien sûr ! – .

20h00 : On va manger ! Miam. Rouleaux de printemps, Padthaï, Massaman curry, beignets à l’oignon et purée épicée de pommes de terre.

Pour patienter en s’amusant, Guillaume a apporté un jeu de société gé-nial. De la même trempe que le Dixit 🙂

Laissez-moi vous présenter les règles du jeu. Il y a neuf dés. Chaque dé arbore 6 dessins (un sur chaque facette). Un pont, une fleur, un tipi, une pyramide, une fontaine, une baguette magique, un scarabée, etc… Chacun son tour, nous devons lancer les dés. Et faire une histoire avec les dessins sur les facettes visibles des dés… En commençant par « il était une fois » !

Nous y avons joué pendant des heures. Au début, nous prenions les 9 dés. Puis, nous en avons pris 3, pour des histoires flashs. Puis, un dé chacun, chacun notre tour, afin de faire une histoire commune. J’ai sélectionné l’histoire que j’ai préféré :

3 dés en jeu.
Dessins : Une tête d’alien, une pomme, une bulle de conversation de bande dessinée vide.
Histoire : Il était une fois, un alien, fraîchement arrivé sur la planète terre. Il avait une mission : transmettre tout son savoir à un humain. Il se mit à la recherche d’un être vivant à qui il pourrait transmettre tout son savoir. Sur son chemin, il trouva quelque chose qui ressemblait à un être vivant. Il pris la chose verte et ronde entre ses mains, et pendant des jours, il lui dévoila tout ce que la planète terre devait savoir. Après son interminable monologue, il attendit la réaction de l’être vivant. Rien. Silence. La pomme ne bronchait pas. L’alien, déçu, se dit : « Ah… Le terrien n’est pas encore prêt. Je reviendrais dans dix mille an ! » Et reparti sur sa planète. FIN

Cela m’a fait beaucoup de bien de partager ce moment de créativité pure entre amis. Chacun de nous a joué le jeu, a mis du sien. Tout le monde a pris soin d’écouter le conteur attentivement, personne n’a voulu être au dessus du lot en attirant l’attention lourdement, le jeu s’est déroulé naturellement et respectueusement. Il n’y a eu aucune moquerie, aucune gêne. J’accorde énormément d’attention à ce genre de détails. Le respect d’autrui, le vrai, (qui inclue le respect de sa réalité et de sa vérité, le respect de ses besoins et de ses envies, et durant ce jeu : le respect de son temps de parole, de son rôle, de son imagination et de ses limites) est une valeur qui me tient profondément à coeur. C’est pourquoi ce moment ludique m’a touché : un profond respect s’est mêlé à l’harmonie et cela me rend heureuse. Cet instant était très particulier et me laisse de merveilleux souvenirs, que j’ai rangé dans ma boîte « mémoire à long terme » . Yes !

…

On décide de manger le dessert dans le restaurant proche de chez nous. Comme d’hab, Bobinsky est là pour nous accueillir (la photo ne date pas de la soirée du 25 janvier mais Bobinsky fait toujours la même tête quand il réclame à manger).

On continue les jeux, on alterne UNO et STORY CUBES. Et Sylvain nous dévoile son talent caché pour les pyramides de cartes !

27 janvier 2016

Aujourd’hui, mission écriture. Manuscrite cette fois ! J’ai trouvé quelques cartes postales abîmées par le temps dans une boutique de Koh Phangan. Je les ai trouvé belles :

Après avoir passé une demie heure à gribouiller sur mes 13 cartes postales, je profite de mes deux récompenses : les câlins de Thackery Binx et la douceur des m&m’s !

Un sac plastique rigolo :

Et me voilà maintenant, en train de papoter avec vous sur un haricot.

Je viens d’assassiner un moustique qui essayait de me piquer. Considérez-vous cet acte comme de la légitime défense ? Moi, presque oui. J’ai des boutons partout ! Je me sens comme un festin adoré, au bon sang sucré. Argh ! Guillaume est en train de prendre sa douche car il a passé une journée d’aventurier. Il a exploré l’île tout seul, armé de ses tongs et de son sourire ravageur. Il a même affronté une peur d’enfant : la fourmilière.
Lisez le tout avec l’accent toulousain, et vous serez pleinement immergé…

« Quand on était petits, avec mon frère jumeau, on avait vu un MacGyver qui nous avait fait trop peur. Le type se faisait attaquer par des fourmis rouges !! Il y a des années, à Koh Samui, on avait vu trois fourmis rouges dans notre bungalow. C’était le stress total, on était persuadés de se faire dévorer par les fourmis la nuit ! Tout à l’heure, en me promenant, j’ai mis le pied dans une fourmilière. Un morceau de cette peur d’enfant qui était resté coincée dans mon coeur est ressorti… Mais aujourd’hui, j’ai dompté ma peur. J’ai enlevé mes tongs et j’ai continué de marcher les pieds nus sur la fourmilière ! Après, je me suis aventuré dans les herbes hautes, où j’ai croisé des serpents… Mais là j’ai fait demi-tour. Hé, faut pas abuser non plus !  » ♥

Sam est parti prendre son bateau ce matin, direction Phucket. Il avait la frousse car il était très en retard, mais finalement, il n’a pas raté son bateau ! Ce soir, on se retrouve tous les trois et on a décidé de se faire chouchouter : massage pour tout le monde ! Les garçons iront faire la fête sur l’île et moi, je vais retrouver le confort de mon lit et l’énergie de ma série du moment : Spartacus !

Allé, salut !